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Les Fleurs du mal

Le Gouffre

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Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant.
— Hélas! tout est abîme, — action, désir, rêve,
Parole! Et sur mon poil qui tout droit se relève
Mainte fois de la Peur je sens passer le vent.

 

En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,
Le silence, l'espace affreux et captivant . . .
Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.

 

J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou,
Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où;
Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres,

 

Et mon esprit, toujours du vertige hanté,
Jalouse du néant l'insensibilité.
— Ah! ne jamais sortir des Nombres et des Êtres!

 


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De afgrond

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Pascal had zijn afgrond, die niet van hem wilde wijken.
— Helaas! alles is afgrondelijk, — verlangen, droom, daad,
woord! en over mijn haar dat recht omhoog staat
voel ik regelmatig de wind van angst heen strijken.

 

Boven, onder, aan alle kanten, de diepte, de kust,
de stilte, de ruimte,  betoverend en navrant . . .
In het diepst van mijn nachten tekent God met kundige hand
een veelvormige nachtmerrie die verstoken is van rust.

 

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