Triptyque

2. Lunaire

Tekst: Roger Frène

Aux sources traversant
Les grands draps des prairies
Les cressons frais
Et bleus abritent les crapauds
Qui lancent d'une voix douce,
Jamais tarie dans la lune,
Leur musical et même mot.
Des linges sont restés aux buissons
Des lessives...
Les arbres des jardins de mai
Sentent leurs fleurs invisibles
Tomber à la note plaintive
Qui vient des prés d'argent
Comme d'amoureux pleurs.
Le cerisier léger,
Le bouleau pâle et tendre,
Évaporent un clair feuillage adolescent
Et s'illuminent jusqu'à ne devenir que cendre
Sous le vague baiser de l'azur caressant.
Les flûtes des cressons
Chantent leur pur nocturne ...
La lunaire clarté glisse dans les ruisseaux,
Inonde la vallée ainsi qu'une grande urne
Et remplit l'âme des hommes
Et des troupeaux.


xx

Maanlicht

xx

Bij de beken die door
de lappendeken van weiden lopen,
beschut de lila bloei
van frisse waterkers de padden,
die als met één zoete stem,
nooit temperend onder het maanlicht,
eenzelfde melodie en tekst op laten gaan.
Iets dat op linnen lijkt hangt aan de
naar wasmiddel ruikende struiken ...
[ . . . ]

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