Quatre poèmes de Bouchor

Nocturne op. 8 no. 1

Tekst: Maurice Bouchor

La nuit était pensive et ténébreuse; à peine,
Quelques épingles d'or scintillaient dans l'ébène
  De ses grands cheveux déroulés,
Qui, sur nous, sur la mer lointaine et sur la terre
Ensevelie en un sommeil plein de mystère,
  Secouaient des parfums ailés.

 

Nous marchions tous les deux dans une extase telle
Que les anges trônant dans leur gloire immortelle
N'en savant pas la volupté,
Et que le bruit divin de leurs luths est, je pense,
Moins doux qu'un amoureux et qu'un profond silence
Par une sombre nuit d'été.

 

Et notre jeune amour, naissant de nos pensées,
S'éveillait sur le lit de cent roses glacées
Qui n'avaient respiré qu'un jour ;
Et moi, je lui disais, pâle et tremblant de fièvre,
Que nous mourrions tous deux, le sourire à la lèvre,
En même temps que notre amour.

 

Chausson toonzet coupletten 1, 3



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Nocturne

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De nacht was kalm en vol schaduwen. Slechts
enkele gouden sterren verlichtten de ebbenhouten lucht.
De lange lokken van haar ongebonden haar
wierp over ons, over de weidse zee en over de aarde,
gedompeld in een slaap vol mysterie,
golven van zoete geuren.

 

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