Cinq Poèmes de Baudelaire

Harmonie du soir

Tekst: Charles Baudelaire

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige,
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir,
Valse mélancolique et langoureux vertige.

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir,
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Valse mélancolique et langoureux vertige,
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige.
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige, -
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir.

xx

Avond harmonie

xx

Nu komen de momenten waarop, trillend op haar steel,
elke bloem geur afgeeft, zoals een wierookvat;
de geluiden en geuren cirkelen in de avondlucht,
een melancholieke wals, een lome duizeligheid!

Elke bloem geeft geur af, zoals een wierookvat;
de viool trilt als een hart in nood,
een melancholieke wals, een lome duizeligheid!
De hemel is treurig en mooi als een enorm altaar.

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