Trois Chansons de Bilitis

La flûte de Pan

Tekst: Pierre Louÿs

Pour le jour des Hyacinthies,
il m'a donné une syrinx faite
de roseaux bien taillés,
unis avec la blanche cire
qui est douce à mes lèvres comme le miel.

Il m'apprend à jouer, assise sur ses genoux ;
mais je suis un peu tremblante.
il en joue après moi,
si doucement que je l'entends à peine.

Nous n'avons rien à nous dire,
tant nous sommes près l'un de l'autre;
mais nos chansons veulent se répondre,
et tour à tour nos bouches
s'unissent sur la flûte.

Il est tard,
voici le chant des grenouilles vertes
qui commence avec la nuit.
Ma mère ne croira jamais
que je suis restée si longtemps
à chercher ma ceinture perdue.

xx

De panfluit

xx

Voor de dag van de hyacint
geeft hij mij een syrinx
uit fraai gesneden riet,
gelijmd met witte was,
dat zoet als honing is op mijn lippen.

Hij leerde me spelen, ik op zijn schoot;
maar ik was wat beverig;
iets later speelt hij zelf ook,
zo zacht, dat ik het nauwelijks hoor.

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