Trois Poèmes de Stéphane Mallarmé

Soupir

Tekst: Stéphane Mallarmé

Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
Un automne jonché de taches de rousseur,
Et vers le ciel errant de ton œil angélique
Monte, comme dans un jardin mélancolique,
Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur!
-- Vers l'azur attendri d'octobre pâle et pur
Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
Et laisse, sur l'eau morte où la fauve agonie
Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,
Se trainer le soleil jaune d'un long rayon.

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Zucht

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Mijn ziel stijgt naar uw voorhoofd, o serene zuster, waar
een met roodbruine sproeten bezaaide herfst droomt,
en naar de onrustige hemel van uw engelachtige oog,
waar als in een melancholische tuin,
een witte fontein trouw zucht naar het Azuur!
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