Connaissez-vous la blanche tombe,
Où flotte avec un son plaintif
L'ombre d'un if ?
Sur l'if une pâle colombe,
Triste et seule au soleil couchant,
Chante son chant :
Un air maladivement tendre,
À la fois charmant et fatal,
Qui vous fait mal,
Et qu'on voudrait toujours entendre ;
Un air, comme en soupire aux cieux
L'ange amoureux.
On dirait que l'âme éveillée
Pleure sous terre à l'unisson
De la chanson,
Et du malheur d'être oubliée
Se plaint dans un roucoulement
Bien doucement.
Sur les ailes de la musique
On sent lentement revenir
Un souvenir;
Une ombre de forme angélique,
Passe dans un rayon tremblant,
En voile blanc.
Les belles-de-nuit demi-closes,
Jettent leur parfum faible et doux
Autour de vous,
Et le fantôme aux molles poses
Murmure en vous tendant les bras:
« Tu reviendras ? »
Oh! jamais plus, près de la tombe,
Je n'irai, quand descend le soir
Au manteau noir,
Écouter la pâle colombe
Chanter sur la pointe de l'if
Son chant plaintif !
Duparc bewerkt coupletten 1, 3, 6
Ken jij het witte graf,
waar met klagend geluid
de schaduw van een taxus drijft ?
Op de taxus zingt een bleke duif,
verdrietig en alleen,
bij zonsondergang haar lied :
Een ziekelijk tedere aria,
charmant en dodelijk tegelijk,
die je pijn laat voelen,
maar die je toch altijd wilt horen;
een aria, als een zucht uit de hemel
van een verliefde engel.
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