J’ai revu le cimetière
Du beau pays d’Ambérieux
Qui m’a fait le cœur joyeux
Pour la vie entière,
Et sous la mousse et le thym,
Près des arbres de la cure,
J’ai marqué la place obscure
Où, quelque matin,
Libre enfin de tout fardeau,
J’irai, tranquillement faire,
Entre mon père et ma mère,
Mon dernier dodo.
Pas d’épitaphe superbe,
Pas le moindre tralala,
Seulement, par-ci, par-là,
Des roses dans l’herbe,
Et de la mousse à foison,
De la luzerne fleurie,
Avec un bout de prairie
A mon horizon !
L’église de ma jeunesse,
L’église au blanc badigeon,
Où jadis, petit clergeon,
J’ai servi la messe,
L’église est encore là, tout près,
Qui monte sa vieille garde
Et, sans se troubler, regarde
Les rangs de cyprès.
Entouré de tous mes proches,
Sur le bourg, comme autrefois,
J’entendrai courir la voix
Légère des cloches...
Elles ont vu mes vingt ans!
Et n’en sont pas plus moroses.
Elles me diront des choses
Pour passer le temps
Ik ging terug naar de begraafplaats
van het mooie Ambérieux,
waar ik mijn leven lang
vreugde had gekend.
Onder mos en tijm,
bij de bomen van de pastorie,
vond ik de obscure plek
waarheen ik, ooit op een ochtend,
bevrijd van al mijn lasten,
zal gaan voor een laatste zoete slaap,
mijn laatste ledikant,
tussen mijn vader en moeder.
Geen trots epitaaf
of mooie woorden voor mij.
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