Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe encore pleine;
Puisque j’ai sur ton front posé mon front pâli;
Puisque j’ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l’ombre enseveli;
Puisqu’il me fut donné de t’entendre me dire
Les mots où se répand le cœur mystérieux;
Puisque j’ai vu pleurer, puisque j’ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux;
Je puis maintenant dire aux rapides années:
–Passez! passez toujours! je n’ai plus à vieillir!
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées;
J’ai dans l’âme une fleur que nul ne peut cueillir!
Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m’abreuve et que j’ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n’avez de cendre!
Mon cœur a plus d’amour que vous n’avez d’oubli!
Sinds ik mijn lippen op jouw nog volle beker heb gedrukt;
sinds ik tegen jouw hoofd mijn bleke hoofd heb gelegd;
sinds ik soms de zoete adem opgevangen heb
van je ziel, geur in het omfloerste duister;
sinds ik ben begunstigd om je woorden te horen
uiten uitgestort uit een mysterieus hart;
sinds ik tranen heb gezien, sinds ik glimlachen heb gezien,
jouw mond op mijn mond, jouw ogen in de mijne;
[ . . . ]
De volledige tekst kunt u per email opvragen.
Klik hier voor de voorwaarden.