Mon cadavre est doux comme un gant
Doux comme un gant de peau glaçée
Et mes prunelles effacées
Font de mes yeux des cailloux blancs.
Deux cailloux blancs dans mon visage,
Dans le silence deux muets
Ombrés encore d'un secret
Et lourds du poids mort des images.
Mes doigts tant de fois égarés
Sont joints en attitude saint
Appuyées au creux de mes plaintes
Au nœud de mon cœur arrêté.
Et mes deux pieds sont les montagnes,
Les deux derniers monts que j'ai vus
A la minute où j'ai perdu
La course que les années gagnent.
Mon souvenir est ressemblant,
Enfants emportez-le bien vite,
Allez, allez ma vie est dite.
Mon cadavre est doux comme un gant.
Mijn lijk is zo slap als een handschoen
slap als een handschoen van glacé
en mijn gebroken pupillen
maken van mijn ogen twee witte kiezels.
Twee witte steentjes in mijn gezicht
twee stommen in de stilte
nog steeds overschaduwd door een geheim
en zwaar door de last van waargenomen zaken.
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