Tu vois le feu de soir qui sort de sa coquille
Et tu vois la forêt enfouie dans la fraîcheur
Tu vois la plaine nue aux flancs du ciel traînard
La neige haute comme la mer
Et la mer haute dans l’azur
Pierres parfaites et bois deux secours voilés
Tu vois des villes teintes de mélancolie
Dorée des trottoirs pleins d’excuses
Une place où la solitude a sa statue
Souriante et l’amour une seule maison
Tu vois les animaux
Sosies malins sacrifiés l’un à l’autre
Frères immaculés aux ombres confondues
Dans un désert de sang
Tu vois un bel enfant quand il joue quand il rit
Il est bien plus petit
Que le petit oiseau du bout des branches
Tu vois un paysage aux saveurs d’huile et d’eau
D’où la roche est exclue où la terre abandonne
Sa verdure à l’été qui la couvre de fruits
Des femmes descendant de leur miroir ancien
T’apportent leur jeunesse et leur foi en la tienne
Et l’une sa clarté la voile qui t’entraîne
Te fait secrètement voir le monde sans toi.
Je ziet het vuur van de avond oprijzen uit zijn schelp
en je ziet het bos begraven in zijn koelte
Je ziet de kale vlakte tegen de treuzelende hemel
de sneeuw diep als de zee
en de zee hoog in het hemelsblauw
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