Dans l'ennui si désolément vert
De la serre de douleur,
Les fleurs enlacent mon coeur
De leurs tiges méchantes.
Ah! quand reviendront autour de ma tête
Les chères mains si tendrement désenlaceuses?
Les grands Iris violets
Violèrent méchamment tes yeux,
En semblant les refléter, -
Eux, qui furent l'eau du songe
Où plongèrent mes rêves si doucement,
Enclos en leur couleur;
Et les lys, blancs jets d'eau de pistils embaumés,
Ont perdu leur grâce blanche,
Et ne sont plus que pauvres malades sans soleil! -
Soleil! ami des fleurs mauvaises,
Tueur de rêves: Tueur d'illusions,
Ce pain béni des âmes misérables!
Venez! Venez! Les mains salvatrices!
Brisez les vitres de mensonge,
Brisez les vitres de maléfice,
Mon âme meurt de trop de soleil!
Mirages! Plus ne refleurira la joie de mes yeux,
Et mes mains sont lasses de prier,
Mes yeux sont las de pleurer!
Eternellement ce bruit fou
Des pétales noirs de l'ennui,
Tombant goutte à goutte sur ma tête,
Dans le vert de la serre de douleur!
In de desolate groene monotonie
van de broeikas van verdriet,
omgeven bloemen mijn hart
met hun akelige stengels.
Wanneer keren de lieve handen terug om ze
voorzichtig los te maken van mijn hoofd?
De lange paarse iris heeft je ogen
geweld aangedaan,
door te doen alsof ze ze weerspiegelen.
Zij waren poelen van mijmering waarin
mijn dromen zacht onderdoken,
geabsorbeerd door hun kleur.
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